couverture de Jardins de Paris aquarelles

Jardins de Paris aquarelles

Fabrice Moireau (aquarelliste), Jean-Pierre Le Dantec (auteur)

Collection :

290 x 250 mm — 96 pages — 30
ISBN : 978-2-87868-096-6

Si Paris est une ville dense moins bien dotée que d’autres capitales en espaces verts, peu nombreuses sont, en revanche, les grandes villes qui, du fait de leur histoire et de leur climat, peuvent se prévaloir d’une aussi riche variété de jardins. Le pittoresque y côtoie la géométrie, les conceptions les plus modernes voisinent avec les tracés et les manières anciennes, et les essences exotiques ont été si bien acclimatées qu’elles sont devenues communes. Ceci sans oublier les innombrables jardins privés, tantôt réduits à une jardinière sur un balcon, tantôt vastes et secrets. Tel est le prodige qu’une culture bimillénaire a réussi à accomplir : Paris en ses jardins n’en est pas moins superbe qu’en ses rues, ses places et ses palais, et Paris sans ses jardins ne serait pas la capitale la plus visitée du monde.

Fabrice Moireau

Fabrice Moireau, né en 1962, est diplômé de l’École nationale supérieure des Arts appliqués et des métiers d’Art. De ses nombreux voyages, il rapporte des carnets de croquis qui sont des témoignages culturels et ethnographiques. Passionné par l’architecture, les jardins et les plantes en général, son ambition est de traduire, par l’aquarelle, la subtilité des jeux de lumière et de l’atmosphère d’une rue, d’un paysage.

Jean-Pierre Le Dantec

Jean-Pierre Le Dantec est professeur à l’École nationale d’architecture de Paris-La-Villette où il dirige l’équipe de recherche « Architecture, milieux, paysages ». Écrivain, il a publié de nombreux ouvrages consacrés à l’art des jardins parmi lesquels Le Sauvage et le Régulier. Art des jardins et paysagisme en France au vingtième siècle (Le Moniteur, 2002), Splendeur des jardins de Paris (Flammarion, 1991), Le Roman des jardins de France (Plon, 1987 et Bartillat, 2001), Enfin l’architecture (Autrement, 1984). Jean-Pierre Le Dantec est également l’auteur de plusieurs émissions de radio et de télévision consacrées à différents aspects de la création jardiniste et paysagiste.

La presse en parle

Elsa Gabbi, Vivre Paris
Une péniche amarrée aux quais de Seine, un instantané des puces de Saint-Ouen, des toits à perte de vue, les dessins à l’aquarelle de Fabrice Moireau capturent les vieilles pierres et attitudes de ceux qui les traversent.
Tel un impressionniste, il retranscrit du mieux possible les sentiments qu’il éprouve à un moment précis. « Ce que je fais, ce n’est pas de la création. Ce n’est que du ressenti », insiste cet ancien étudiant de l’école Oliver-de-Serres. « Caricature même du type qui a toujours dessiné », selon ses propres termes, celui qui a passé son enfance à Blois garde en mémoire les dimanches passés, aux côtés de son père, à peindre « des paysages, des scènes rurales et des fermettes écroulées ». Ce vécu a façonné son côté romantique et son goût pour « les choses toutes de guingois sur lesquelles le temps est passé ».
Parisien pendant dix-sept ans, Fabrice, qui habite aujourd’hui Orléans, ne peut vivre sans la Capitale : « Paris est une mère nourricière, c’est une ville très importante pour moi. Quand je m’y suis rendu à 18 ans, elle m’a tout de suite plu. » Un amour sincère pour la Ville Lumière et ses monuments habite le dessinateur. La tour Eiffel ? Il « l’aime » au point de vouloir « la prendre dans les bras. Elle n’a rien de distante sous prétexte qu’elle serait un truc touristique et c’est comme ça pour tous les monuments connus ». Les bâtiments parisiens sont ses « vieux potes ». Ceux qu’il revoit avec bonheur en repassant cent fois devant, toujours avec un regard nouveau. Cette minutieuse manière d’appréhender la ville se retrouve dans ses dessins, précis et détaillés.
Muni du strict minimum, il se déplace toujours pour croquer ses sujets, quitte à mettre jusqu’à quinze heures pour réaliser un dessin. Parfois, il sonne même chez des inconnus pour pénétrer dans les cages d’escalier comme ce fut le cas pour son ouvrage Les toits de Paris, publié aux éditions du Pacifique. Arrivée par hasard dans la vie de Fabrice Moireau, l’aquarelle aurait pu laisser place aux pastels ou à la gouache. « À 18 ans, un ami m’a donné ses tubes de peinture. Quand je suis parti en Tchécoslovaquie, en août 1987, je les ai retrouvés dans mon sac à dos où je les avais mis sans trop réfléchir et j’ai commencé à dessiner avec. » Une rencontre fortuite mais déterminante.

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